SOMMAIRE

A. RAPPORTS DU JURY

B. ÉPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ

C. ÉPREUVES ORALES D’ADMISSION

* La page est progressivement complétée. *

A. Rapports du jury

ENS ULM DE PARIS

Descriptif des épreuves (A/L)

Session 2024

Session 2023

Session 2022

Session 2021

Session 2020

Session 2019

Session 2018

Session 2017

Session 2016

Session 2015

Session 2014

Session 2013

Session 2012

Session 2011

Session 2010

Session 2009

Session 2008

Session 2007

Session 2006

Session 2005

Session 2004

Session 2003

Session 2002

ENS LSH DE LYON

Descriptif des épreuves (A/L)

Session 2024

Session 2023

Session 2022

Session 2021

Session 2020

Session 2019

Session 2018

Session 2017

Session 2016

Session 2015

Session 2014

Session 2013

Session 2012

Session 2011

Session 2010

Session 2009

Session 2008

Session 2007

Session 2006

Session 2005

Session 2004

Session 2003

Session 2002

Session 2001

B. Épreuves écrites d’admissibilité

FRANÇAIS

Épreuve commune

ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON

Composition française

Session 2024

Session 2023

Sujet de l’épreuve de remplacement :

« Ainsi y a-t-il au principe de l’écriture de soi ce qu’il faut bien appeler un paradoxe énonciatif : écriture à vocation autoréflexive, cette parole ne saurait en effet s’accomplir sans en passer par un autre, un destinataire qui l’entende et la reçoive, voire a contrario la déçoive. Que la présence de ce destinataire soit explicitement intégrée à la structure du texte (lettres, dialogues) ou plus évanescente à l’horizon, et même dans les cas extrêmes où elle s’estompe jusqu’à sembler disparaître, il n’est sans doute aucune écriture de soi qui se soutienne hors de la référence à cet autre même si sa place reste vide. »

Shojiro Kuwase et Jean-Christophe Sampieri, « Introduction », dans Shojiro Kuwase, Makoto Masuda et Jean-Christophe Sampieri (dir.), Les Destinataires du moi : altérités de l’autobiographie, Dijon, Éditions Universitaires de Dijon, 2012, p. 7-8

Sujet de l’épreuve initiale :

« Les livres sont l’œuvre de la solitude et les enfants du silence. Les enfants du silence ne doivent rien avoir de commun avec les enfants de la parole, les pensées nées du désir de dire quelque chose, d’un blâme, d’une opinion, c’est-à-dire d’une idée obscure.

La matière de nos livres, la substance de nos phrases doit être immatérielle, non pas prise telle quelle dans la réalité, mais nos phrases elles-mêmes et les épisodes aussi doivent être faits de la substance transparente de nos minutes les meilleures, où nous sommes hors de la réalité et du présent. C’est de ces gouttes de lumière cimentées que sont faits le style et la fable d’un livre. »

Proust, Contre Sainte-Beuve, « Conclusion »,
Paris, Gallimard, Folio essais, 1987, p. 303.

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres au programme.

Session 2022

« La prose, en ce qu’elle est un régime a priori familier du langage, et à ce titre presque inaperçu (le génie de Molière est d’avoir fait une révélation comique du fait que nous en faisons tous sans le savoir), en ce qu’elle est chose commune, est d’autant plus puissante lorsqu’elle se distingue de manière absolument décisive en rythme et singularité stylistique : elle est alors la forme la plus apte à devenir l’appropriation intime du proche, du peu visible, à donner à ce qui demeure habituellement dans l’indistinct. »

(Jacques Neefs, « Flaubert, Baudelaire : la prose narrative comme art moderne »,
dans Jean-Nicolas Illouz et Jacques Neefs [dir.], Crise de prose, Saint-Denis,
Presses Universitaires de Vincennes, 2002, p. 144)

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres au programme.

Session 2021

« Il y a lyrisme dès qu’il y a circulation. Rien de plus lyrique que le sang. D’où, peut-être, y a-t-il un lyrisme par homme. Un battement de cœur particulier qui sonne l’heure d’un discours ininterrompu, puisque discontinu. »

[Le sujet est tiré de Georges Perros (1923-1978), Papiers collés III, Gallimard, « Le chemin », 1978, p. 18]

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres au programme.

Session 2020

« Si le récit bref se caractérise par un univers diégétique stable, borné par une forme complexe de subjectivité, il inclut aussi l’expression d’une absence qui grève son apparente complétude et qui se traduit fréquemment par une impression de frustration chez le lecteur. Chaque auteur crée en effet une tension entre, d’une part, une écriture ‘pleine’, approfondissant le champ défini initialement et, d’autre part, un vide qui s’ouvre dans les attitudes des personnages, dans la parole narrante et dans l’écriture, nourrie de suspensions. »

[Le sujet est tiré de Catherine Grall, Le Sens de la brièveté, Paris, Honoré Champion, 2003, p. 243]

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme.

Session 2019

« De tous les arts, pourrait-on proposer, le roman est celui où s’exprime au plus haut point la conscience de ce qui n’est plus. […] Si le roman semble avoir les yeux tournés vers l’avenir, si ses héros peuvent s’élancer librement vers une existence qui leur est encore inconnue […], c’est parce qu’il les a d’abord tournés vers le passé et que ce regard lui permet de prendre la mesure de ce qui a disparu. Le roman garde la mémoire de ce qui a cessé d’agir et de faire loi, de ce qui a cessé d’être vrai ou juste et dont la disparition ou, si l’on préfère, la perte, est ce avec quoi il nous faut vivre désormais, ce qui constitue la donnée même de notre existence. »

[Le sujet est tiré de Isabelle Daunais, Les Grandes Disparitions. Essai sur la mémoire du roman, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2008, p. 12]

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme.

Session 2018

Selon Robert Legros, le romantisme conteste que l’auteur d’une œuvre « ne soit qu’un intermédiaire qui ne fasse pas preuve d’originalité. Tout au contraire : il se montre d’autant plus original, d’autant plus personnel qu’il laisse émerger ce qui lui appartient le moins. D’autant plus original qu’il ne se veut pas lui-même sa propre origine mais laisse parler en lui une origine plus initiale, ou s’exprimer une initiative plus fondamentale que la sienne propre, plus profonde que celle d’une conscience individuelle ou d’une volonté souveraine. »

[Le sujet est tiré de Robert Legros (1945-), L’Idée d’humanité, Paris, Grasset, 1990, p. 64.]

Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme.

Session 2017

« La lecture d’un ouvrage littéraire n’est pas seulement, d’un esprit dans un autre esprit, le transvasement d’un complexe organisé d’idées et d’images, ni le travail actif d’un sujet sur une collection de signes qu’il a à réanimer à sa manière de bout en bout, c’est aussi, tout au long d’une visite intégralement réglée, à l’itinéraire de laquelle il n’est nul moyen de changer une virgule, l’accueil au lecteur de quelqu’un : le concepteur et le constructeur, devenu le nu-propriétaire, qui vous fait du début à la fin les honneurs de son domaine, et de la compagnie duquel il n’est pas question de se libérer. »

[Le sujet est tiré de Julien Gracq (1910-2007), En lisant en écrivant (1980), Œuvres complètes, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1995, t. II, p. 673]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2016

« Un grand roman, c’est toujours, en même temps, l’ébauche désespérée d’un Jugement dernier. Mais le romancier ne peut pas mettre à sa droite les justes et à sa gauche les réprouvés. Il suspend son jugement à l’instant même où celui-ci devrait trancher. S’il rend un jugement, c’est un jugement sans verdict. »

[Le sujet est tiré de Claude Roy (1915-1997), Défense de la littérature, Gallimard, 1968, p. 121-122]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2015

« Ce que je méconnaissais, c’est qu’à la base de toute introspection il y a goût de se contempler et qu’au fond de toute confession il y a désir d’être absous. Me regarder sans complaisance, c’était encore me regarder, maintenir mes yeux fixés sur moi au lieu de les porter au-delà pour me dépasser vers quelque chose de plus largement humain. Me dévoiler devant les autres mais le faire dans un écrit dont je souhaitais qu’il fût bien rédigé et architecturé, riche d’aperçus et émouvant, c’était tenter de les séduire pour qu’ils me soient indulgents, limiter – de toute façon – le scandale en lui donnant forme esthétique. »

[Le sujet est tiré de Michel Leiris (1901-1990), « De la littérature considérée comme une tauromachie » [1946], L’Âge d’homme, Gallimard, 1973, p. 13-14.]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2014

« Si donc la valeur du théâtre était dans le grossissement des effets, il fallait les grossir davantage encore, les souligner, les accentuer au maximum. Pousser le théâtre au-delà de cette zone intermédiaire qui n’est ni théâtre, ni littérature, c’est le restituer à son cadre propre, à ses limites naturelles. Il fallait non pas cacher les ficelles, mais les rendre plus visibles encore, délibérément évidentes, aller à fond dans le grotesque, la caricature, au-delà de la pâle ironie des spirituelles comédies de salon. […] Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. Faire un théâtre de violence : violemment comique, violemment dramatique. »

[Le sujet est tiré d’Eugène Ionesco (1909-1994), « Expérience du théâtre » [1958], Notes et contre-notes, Gallimard, 1962, p. 12-13]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2013

« Dans le roman se réalise la reconnaissance de son propre langage dans un langage étranger, la reconnaissance, dans la vision du monde d’autrui, de sa propre vision. Dans le roman s’opère une traduction idéologique du langage d’autrui, le dépassement de son « étrangeté », qui n’est que fortuite, extérieure et apparente. »

[Le sujet est tiré de Mikhail Bakhtine (1895-1975), Esthétique et théorie du roman, Gallimard, 1987, p. 182.]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2012

« La poésie est essentiellement philosophique, mais […] elle doit être involontairement philosophique. »

[Le sujet est tiré de Charles Baudelaire (1821-1867), « Prométhée délivré par L. de Senneville » [1846], dans Ecrits sur la littérature, Le Livre de poche, 2005, p. 71.]

Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme.

Session 2011

« En tant qu’écrivain, je n’ai rêvé que constructions et j’ai abhorré l’impulsion qui couvre le papier d’une production successive. 

Si pressante et riche et heureuse soit-elle, cette foison ne m’intéresse pas. J’y vois une génération « linéaire » qui exclut toute composition. Je sais que la plupart admirent ceci et s’en enivrent. – Mais ces feux qui s’allument de cime en cime et s’éteignent aussi, ne me donnent jamais mon plaisir complet. 

Mon désir eût été d’écrire en traitant presque simultanément toutes les parties de l’ouvrage, et les menant presque à la fois à leur état final. Comme on peint sur un mur. Et avec des préparations et ce qu’il faut pour donner des liaisons et des correspondances d’un bout à l’autre. Ne pas oublier la fin quand on fait le commencement – etc. »

[Le sujet est tiré de Paul Valéry (1871-1945), Cahiers, 1935, repris dans Ego scriptor, Gallimard, « Poésie », 1992.]

En prenant en compte notamment les œuvres au programme, vous commenterez et discuterez à partir d’exemples littéraires précis et variés, cette prise de position de Paul Valéry.

Session 2010

À propos de sa mission d’écrivain, Pierre-Simon Ballanche écrit en 1818 dans son Essai sur les institutions sociales : « Je ne prétends m’ériger ni en censeur des gouvernements ni en précepteur des peuples ; ma tâche est, en quelque sorte, celle d’un historien sans affectation et sans haine… » (Essai sur les institutions sociales, chapitre I, Paris, Fayard, 1991, p.19)

En prenant en compte notamment les œuvres au programme, vous commenterez et discuterez, à partir d’exemples littéraires précis et variés, cette conception des rapports de l’écrivain aux affaires publiques.

Session 2009

Dans La Pensée du roman (Paris, Gallimard, 2003, p. 46), Thomas Pavel écrit :

« Pour saisir et apprécier le sens d’un roman, il ne suffit pas de considérer la technique littéraire utilisée par son auteur ; l’intérêt de chaque œuvre vient de ce qu’elle propose, selon l’époque, le sous-genre et parfois le génie de l’auteur, une hypothèse substantielle sur la nature et l’organisation du monde humain. »

En vous appuyant sur des exemples littéraires précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette affirmation.

Avant 2009, les sujets des épreuves de français étaient distincts.

ENS ULM DE PARIS

Session 2008

Dans une réflexion sur le théâtre, Maurice Maeterlinck affirme :

« Il n’y a guère que les paroles qui semblent d’abord inutiles qui comptent dans une œuvre. » (« Le tragique quotidien », Le Figaro, 2 avril 1984. Repris dans Le Trésor des humbles [1896], Paris, Mercure de France, 1913).

En vous appuyant sur des exemples précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette conception de l’œuvre dramatique.

Session 2007

Dans une lettre à Jacques Chevalier, Bergson affirme :

« L’œuvre qui devient classique est celle qui se présente rétrospectivement avec un air de fatalité : aucun détail n’aurait pu, semble-t-il, être différent de ce qu’il est, parce que le tout est présent dans chacune des parties. Cette apparence de fatalité donne à l’œuvre, si personnelle qu’elle ait été, un aspect impersonnel. »

(cité dans Henri Bergson, essais et témoignages recueillis par Albert Béguin et Pierre Thévenaz, Cahiers du Rhône, hors série, août 1943, p.91.)

En vous fondant sur des exemples littéraires précis et variés, vous direz quelles réflexions vous inspire ce propos.

Session 2006

Dans une version manuscrite de sa Leçon inaugurale au Collège de France, Roland Barthes définit l’essai comme une « forme tourmentée où l’analyse le dispute au romanesque, et la méthode au fantasme ».

Que pensez-vous de cette définition ? Vous fonderez votre réflexion sur des exemples littéraires précis et variés.

Session 2005

Selon Philippe Lejeune (L’Autobiographie en France [1971], Paris, A. Colin, 2003, p. 16), « l’autobiographie est un cas particulier du roman, et non pas quelque chose d’extérieur à lui ».

En vous fondant sur des exemples précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette affirmation.

Session 2004

« La poésie ne raconte pas d’histoires. » En vous appuyant sur des exemples précis et variés, vous direz quelles réflexions vous inspire cette affirmation d’Henri Meschonnic, dans Les États de la poétique (Paris, P.U.F., 1985).

Session 2003

Tzvetan Todorov écrit dans Critique de la critique (1984) :

« [On nous a] répété à qui mieux mieux que la littérature était un langage qui trouvait sa fin en lui-même. Il est temps d’en venir (d’en revenir) aux évidences qu’on n’aurait pas dû oublier : la littérature a trait à l’existence humaine, c’est un discours, tant pis pour ceux qui ont peur des grands mots, orienté vers la vérité et la morale. »

[Le sujet est tiré de Tzvetan Todorov (1939-2017), Critique de la critique, Paris, Le Seuil, 1984]

En prenant appui sur des exemples précis, vous commenterez et discuterez cette proposition.

Session 2002

Dans un texte de 1952 recueilli dans Positions et Propositions, Paul Claudel affirme :

« Le roman est le récit d’un ensemble d’événements, reliés non seulement par les lois d’une causalité dynamique ou morale, mais par celles de l’équilibre et d’une parenté secrète, comme dans le tableau d’un peintre un certain bleu ne saurait se passer d’un certain jaune. Le tout d’un certain train marchant dans un certain sens vers une certaine conclusion, de manière, lorsqu’au coup de gong du point final le récit devient contemporain de tous ses moments, à fournir à notre méditation une espèce de parabole immobile. »

Vous direz ce que vous inspirent ces réflexions en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à des romans de votre choix.

Session 2001

Quelles réflexions vous inspire cette conception de la poésie ?

« Le rôle du poète n’est-il pas de donner la vie à ce qui se tait dans l’homme et dans les choses, puis de se perdre au cœur de la Parole ?

Cette parole qu’un peuple d’ombres se transmet d’une rive à l’autre du temps, il semble qu’une seule voix sans fin la porte et la profère.

Elle seule, dépositaire d’un monde de secrets, tire de notre absence une longue mémoire, dessine dans l’espace la figure de l’Homme et prête à nos hasards la forme d’un destin…

Mais peut-être, au-delà d’elle-même, si nous prêtons l’oreille avec plus de ferveur, pourrons-nous percevoir l’écho de ce qui n’a même plus de nom dans aucune langue ».

Jean Tardieu, Une Voix sans personne, Paris, 1954.

Session 2000

Analysez et commentez ces propos d’Antoine Vitez : « En d’autres termes, moi, profondément matérialiste, et pour qui les miracles sont irréalisables, je crois que le théâtre a justement été inventé pour les représenter. Le théâtre, c’est le simulacre : il y a même un rapport d’assonance entre miracle et simulacre » (« Faire théâtre de tout », dans Le Théâtre des idées, Paris, Gallimard, 1991, p. 201).

Session 1999

« Ce que nous voulons, c’est la littérature qui bouge, et saisie dans le moment même où elle semble bouger encore, tout comme nous préférons une esquisse de Corot ou de Delacroix à leurs tableaux finis. Ce que nous ne voulons plus, c’est la littérature-monument, c’est tout ce qui a senti le besoin de se mettre en règle avec les permis de construire de son époque. »

Commentez et discutez ce propos de Julien Gracq (En lisant en écrivant, Paris, José Corti, 1980, p. 284).

Session 1998

« Le temps des œuvres n’est pas le temps défini de l’écriture, mais le temps indéfini de la lecture et de la mémoire. »

Commentez et discutez cette phrase de Gérard Genette (« L’Utopie littéraire », Figures I, Le Seuil, 1966, р. 132).

Session 1997

Qu’est-ce qu’un poème ?

Session 1996

« Un texte ne saurait appartenir à aucun genre. Tout texte participe d’un ou de plusieurs genres, il n’y a pas de texte sans genre, il y a toujours du genre et des genres mais cette participation n’est jamais une appartenance. »

Que pensez-vous de cette réflexion ?

Jacques Derrida, Parages, éd. Galilée, 1986, p. 264.

Session 1995 

En 1910, Valéry note dans ses Cahiers :

« “Faire de la littérature” – c’est écrire pour inconnus. La ligne que je trace est linérature ou non selon que je l’adresse à quelqu’un, ou à ce lecteur virtuel – moyen que je me donne. Une personne imprévue lisant une lettre à elle non destinée et dont les êtres lui sont inconnus change cette lettre en littérature. »

Qu’en pensez-vous ?

Édition du CNRS (1957-1961), t. IV, p. 387.

Session 1994

Le souci de la vérité est-il une vertu d’écrivain ?

Session 1993

Dans une conférence de 1904, André Gide s’interroge sur le rôle de la contrainte dans l’art, et plus précisément dans la littérature :

« L’art est toujours le résultat d’une contrainte. Croire qu’il s’élève d’autant plus haut qu’il est plus libre, c’est croire que ce qui retient le cerf-volant de monter, c’est sa corde. La colombe de Kant, qui pense qu’elle volerait mieux sans cet air qui gêne son aile, méconnaît qu’il lui faut, pour voler, cette résistance de l’air où pouvoir appuyer son aile. C’est sur de la résistance, de même, que l’art doit pouvoir s’appuyer pour monter. »

Vous commenterez et discuterez ces affirmations en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à des œuvres littéraires de votre choix.

Références : André Gide : Morceaux choisis, éd. Gallimard, 1921, p. 63 ; Prétextes suivi de Nouveaux Prétextes, éd. du Mercure de France, p. 148.

Session 1992

« Pour que se déclare en nous l’émotion poétique, il est indispensable que tout nous soit donné d’un seul coup, que, dès les premiers mots que nous rencontrons. nous n’ayons plus rien à apprendre. Et, en effet, dans un beau poème, il n’y a jamais de progression […]. Les vers forment un cercle ; ils sont tournés les uns vers les autres, ils se regardent, ils nous enferment dans leur ronde. C’est qu’ils travaillent à nous désorienter sur place : ils tâchent de nous inspirer l’oubli du temps et de sa dimension.

[…] L’émotion qu’il nous faut demander au roman d’aventure, c’est, au contraire de l’émotion poétique, celle d’attendre quelque chose, de ne pas tout savoir encore, c’est celle d’être amené aussi près que possible sur le bord de ce qui n’existe pas encore […]. Notre plaisir est de cela même qui nous manque […]. En lisant un roman d’aventure, nous nous livrons sans réserve au mouvement du temps et de la vie. »

Quelles réflexions vous inspirent ces lignes de Jacques Rivière (« Le Roman d’aventure », Nouvelle Revue française, 1913 ) (1) ?

(1) Cet article a été repris dans Nouvelles Études, Gallimard. 1947, p. 276-278.

Session 1991

« Art de société dont les œuvres s’inscrivent dans une durée limitée, le théâtre est, par nature, un art brutal qui recherche une efficacité immédiate. »

Quelles réflexions vous inspire ce propos de Pierre Larthomas (Le Langage dramatique, 1972, Éd. Armand Colin, p. 36) ?

Session 1990

« L’esprit du roman est l’esprit de complexité. Chaque roman dit au lecteur : Les choses sont plus compliquées que tu ne le penses. »

Vous commenterez et au besoin discuterez ces lignes de Milan Kundera (L’Art du roman, 1986).

ENS LSH DE LYON

Session 2008

À propos de La Chartreuse de Parme, Michel Crouzet écrit : « Évoquant l’histoire, mais refusant de la dire, le roman la subordonne à ses impératifs et l’écrit en termes de sublime ou de bouffon, ou les deux à la fois. L’histoire est mise au service de la transcendance héroïque du romanesque, ou de sa contre-partie dérisoire. La phase d’attaque est un début de roman historique, la date lancée est bien l’origine du récit et le début d’une nouvelle histoire, et les premiers chapitres suivent l’histoire de l’Italie révolutionnée et francisée. Mais après 1815 le roman s’installe dans sa propre histoire ; comme il a sa géographie, il se crée son histoire à lui, parallèle peut-être, mais inconnue et inventée. Le roman historique place une aventure romanesque dans un contexte historique ; Stendhal situe une aventure fictive dans une histoire fictive et interdit tout recoupement – autre que la ressemblance, la dérivation et l’allusion – avec les faits contemporains. Le roman est dans cet écart. »

(Michel Crouzet, édition critique de La Chartreuse de Parme, Préface, p. xxvi, Orléans, Paradigme, coll. Hologrammes, 2007)

En quoi ce jugement éclaire-t-il votre lecture de La Chartreuse de Parme ?

Session 2007

« Partiellement effacés, mais repérables çà et là en traces énigmatiques, à compléter, des mots anciens se profilent sous la phrase en train de s’écrire. […] Des paroles réputées proches des origines, et porteuses de l’influx initial des muses, viennent hanter le poème nouveau, l’animer de leurs propres résonances et le projeter dans le contexte de la Fable, bien au-delà du monde familier et de l’histoire vécue au présent. »

André Tournon, « Palimpsestes, échos, reflets. Le dédoublement dans la poétique de Ronsard », Aspects de la poétique (Ph. de Lajarte dir .), Caen, P. de l’Université de Caen, 1989, p. 27.

Session 2006

« Ce qu’il faut éviter avant tout, c’est que le spectateur se laisse prendre au jeu comme ces enfants qui crient au cinéma : “ne bois pas, c’est du poison” […] Ce serait faire un bon usage de l’apparence, chercher l’être à travers elle : pour Genet l’exercice théâtral est démoniaque; l’apparence, sur le point de se donner pour la réalité, doit révéler sans cesse son irréalité profonde. Tout doit être faux à grincer des dents »

(Jean-Paul Sartre, Saint Genet comédien et martyr, Paris, Gallimard, 1952, p. 676-677).

Votre lecture du Balcon et des Bonnes de Jean Genet vous semble-t-elle éclairée par ce jugement ?

Session 2005

Vous commenterez cette citation :

« L’Histoire d’un voyage en terre du Brésil est le récit d’un témoin dédoublé, témoin intransigeant de la Parole d’une part, et en même temps, et contradictoirement, témoin amoureux d’un monde auquel il n’était pas préparé et au milieu duquel, l’espace d’à peine un an, il s’est trouvé de plain-pied, heureux, comblé. La réussite du livre tient à la tension jamais résolue entre ces deux points de vue. »

Franck Lestringant, Jean de Léry ou l’invention du sauvage, 1999.

Session 2004

Dans son introduction à La Nuit et le Moment (Crébillon, Œuvres complètes, t. II, Classiques Garnier, 2000, p. 527), Jean Oudart écrit :
« [Crébillon] use ici de toute son imagination pour laisser, si l’on peut dire, son oeuvre hermétique- ment ouverte. En jouant de la dérision et de la lucidité, il oblige le lecteur à exercer sa liberté de critique. »

Dans quelle mesure cette analyse éclaire-t-elle votre lecture des deux oeuvres de Crébillon, La Nuit et le Moment et Le Hasard du coin du feu ?

Session 2003

« Le texte est rencontre de fragments discursifs, d’images visuelles ou textuelles, il est en lui-même un rythme et non une mélodie ».
Dans quelle mesure ce propos de Jacques Leenhardt éclaire-t-il votre lecture du Paysan de Paris ?

Session 2002

Dans quelle mesure ce jugement vous semble-t-il pouvoir éclairer votre lecture des Travailleurs de la mer ?

«Gilliatt est sans doute le personnage le plus aigu qu’ait inventé Hugo pour penser figuralement la solidarité de l’investigation et du réel que cette investigation construit ».

Jacques Neefs, « Penser par la fiction (Les Travailleurs de la mer) », in Hugo le fabuleux, Paris, Seghers, 1985.

Session 2001

Selon Paul Bénichou, l’originalité de Lamartine, ce serait, « tout en travaillant sur les genres poétiques existants, d’avoir fini par effacer leurs frontières et mêler leurs accents dans le genre flexible et multiforme de la méditation… Ce mot même dit la nature de la nouveauté : le poète désormais pense ; il est l’héritier du philosophe et l’émule du théologien, même en par- lant de ses amours » (Le Sacre de l’écrivain, 1973).

En quoi ce jugement éclaire-t-il votre lecture des Méditations ?

Épreuve de spécialité

ENS ULM DE PARIS

Commentaire d’un texte littéraire sur programme

Session 2024 (Françoise de Graffigny)

Session 2023 (Simone de Beauvoir)

Session 2022 (Tristan L’Hermite, Le Page disgracié)

Session 2021 (Louis Aragon, Aurélien)

Session 2020 (François Rabelais, Gargantua)

Session 2019 (Pascal Quignard, Vie secrète)

Session 2018 (Stendhal, Vie de Henry Brulard)

Session 2017 (Denis Diderot, La Religieuse)

Session 2016 (La Fontaine, Fables, IV, 11)

Session 2015 (Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet)

Session 2014 (Marcel Proust, La Prisonnière)

Session 2013 (Madame de Sévigné, lettre du 14 juillet 1680)

Session 2012 (Henri Michaud, Ailleurs)

Session 2011 (Denis Diderot, Le Neveu de Rameau)

Session 2010 (Nathalie Sarraute, Tropismes)

Session 2009 (Claude-Henri de Saint-Simon, La Mort de Louis XIV)

Session 2008 (Madame de La Fayette, La Prince de Clèves)

Session 2007 (Montesquieu, Lettres persanes)

Session 2006 (Saint-John Perse, Exil)

Session 2005 (Denis Diderot, Le Rêve de d’Alembert)

Session 2004 (Alfred de Musset, La Confession d’un enfant du siècle)

Session 2003 (Paul Claudel, Tête d’or)

Session 2002 (Molière, Les Femmes savantes)

ENS LSH DE LYON

Étude littéraire stylistique d’un texte français postérieur à 1600

Session 2024

Session 2023 (Alphonse Allais, À se tordre)

Session 2022 (Marceline Desbordes-Valmore, Poésies inédites)

Session 2021 (Georges Feydeau, Chat en poche)

Session 2020 (Maryse Condé, Les Derniers Rois mages)

Session 2019 (Bernard de Fontenelle, Nouveaux dialogues des Morts, VI)

Session 2018 (Georges Bataille, « Cheminée d’usine »)

Session 2017 (Nicolas Bouvier, Le Poisson-scorpion)

Session 2016 (Denis Diderot, Entretien d’un père avec ses enfants,
Ou Du danger de se mettre au-dessus des lois)

Session 2015 (Cyrano de Bergerac,
L’Autre monde ou Les États et empires de la lune)

Session 2014 (George Sand, Histoires de ma vie)

Session 2013 (Tristan L’Hermite, Vers héroïques, « La Servitude »)

Session 2012 (Patrick Chamoiseau, L’Esclave vieil homme et le molosse)

Session 2011 (Stendhal, Féder)

Session 2010 (Pierre Conreille, Le Menteur)

Session 2009 (Blaise Cendras, Bourlinguer)

Session 2008 (Saint-Simon, Mémoires)

Session 2007 (Alfred Jarry, L’Amour absolu)

Session 2006 (Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou,
« Mon Lou la nuit descend tu es à moi je t’aime »)

Session 2005 (Victor Hugo, Mangeront-ils ?)

Session 2004 (Gabriel de Guilleragues, Lettres portugaises)

Session 2003 (Raymond Queneua, Loin de Reuil)

Session 2002 (Tristan Corbière, Les Amours jaunes, « Bonsoir »)

Session 2001 (Marivaux, Le Spectateur français)

PHILOSOPHIE

Épreuve commune

ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON

Composition de philosophie

Session 2024

Session 2023

Toute conception de l’humain est-elle particulière ?

Session 2022

Quand y a-t-il art ?

Session 2021

« L’État, c’est moi ». 

Session 2020

Science et objectivité.

Session 2019

Peut-il y avoir des expériences métaphysiques ?

Session 2018

La responsabilité.

Session 2017

Peut-on délimiter l’humain ?

Session 2016

Que peut-on interdire ?

Session 2015

Expliquer.

Session 2014

Le corps peut-il être objet d’art ?

Session 2013

La cause.

Session 2012

Qu’est-ce qui est hors la loi ?

Session 2011

Les sciences sont-elles une description du monde ?

Session 2010

L’imitation.

Session 2009

Pourquoi punir ?

Avant 2009, les sujets des épreuves de philosophie étaient distincts.

ENS ULM DE PARIS

Session 2008

L’égalité.

Session 2007

Peut-on tout dire ?

Session 2006

Faut-il avoir peur de la nature ?

Session 2005

Pourquoi y a-t-il des lois ?

Session 2004

Qu’est-ce que mourir ?

Session 2003

Peut-on s’en tenir au présent ?

Session 2002

Comment dire la vérité ?

Session 2001

Y a-t-il des limites à l’action ?

Session 2000

Pourquoi y a-t-il plusieurs sciences ?

Session 1999

Qu’est-ce qu’un problème politique ?

Session 1998

Y a-t-il une histoire de la vérité ?

Session 1997

Qu’y a-t-il, sinon le réel ?

Session 1996

Qu’est-ce que parler veut dire ?

Session 1995

Le désir et la loi.

Session 1994

Concept et Image.

Session 1993

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Session 1992

Le philosophe contre le pouvoir.

Session 1991

La pensée de l’origine.

Session 1990

Qu’est-ce qu’une révolution ?

ENS LSH DE LYON

Session 2008

Un savoir scientifique sur l’homme est-il compatible avec l’idée de liberté ?

Session 2007

La culture est-elle une seconde nature ?

Session 2006

Peut-on dire que seuls les humains travaillent ?

Session 2005

Qu’est-ce qui fait qu’un corps est humain ?

Session 2004

L’art et le goût.

Session 2003

État et liberté.

Session 2002

La nature est-elle un modèle ?

Session 2001

À quelles conditions peut-on parler d’un sens de l’existence ?

Session 2000

Les limites du pouvoir.

Session 1999

Peut-on agir sans imaginaire ?

Session 1998

L’histoire n’est-elle qu’un récit ?

Session 1997

La raison peut-elle s’opposer à elle-même ?

Session 1996

La religion peut-elle se passer du recours au divin ?

Session 1995

La sensibilité se cultive-t-elle ?

Session 1994

Y a-t-il un savoir du juste ?

Session 1993

Une langue universelle mettrait-elle fin aux désaccords entre les hommes ?

Session 1992

L’action peut-elle suppléer le savoir ?

Session 1991

L’esprit n’a-t-il de réalité que dans ses œuvres ?

Session 1990

Y a-t-il un domaine propre du politique ?

Épreuve de spécialité

ENS ULM DE PARIS

Commentaire d’un texte philosophique sur programme

Session 2024 (Hegel, Principes de la philosophie du droit)

Session 2023 (Aristote, Éthique à Nicomaque)

Session 2022 (Platon, Phèdre)

Session 2021 (Nietzsche, Le Gai Savoir)

Session 2020 (Pascal, Pensées)

Session 2019 (Platon, Le Politique)

Session 2018 (Leibniz, Lettre à Arnauld du 14 juillet 1686)

Session 2017 (Berkeley, Trois dialogues entre Hylas et Philonous)

Session 2016 (Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement)

Session 2015 (Aristote, De l’âme)

Session 2014 (Hume, Enquête sur l’entendement humain)

Session 2013 (Cicéron, Les Académiques)

Session 2012 (Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience)

Session 2011 (Spinoza, Éthique)

Session 2010 (Plotin, Traité 38)

Session 2009 (Descartes, Méditations métaphysiques)

Session 2008 (Aristote, Physique)

Session 2007 (Leibniz, Essai de théodicée sur la bonté de Dieu,
la liberté de l’homme et l’origine du mal)

Session 2006 (Platon, La République)

Session 2005 (Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes)

Session 2004 (Aristote, Éthique à Nicomaque)

Session 2003 (Bergson, La Pensée et le Mouvant)

Session 2002 (Marc Aurèle, Pensées pour soi-même)

ENS LSH DE LYON

(Deuxième) composition de philosophie sur programme

Session 2024

Session 2023

Y a-t-il plusieurs mondes ?

Sessesion 2022

L’absence de principe.

Session 2021

Vie et pensée.

Session 2020

Suis-je au centre de l’espace ?

Session 2019

Où est la mémoire ?

Session 2018

Tout phénomène est-il un effet ?

Session 2017

La religion naturelle.

Session 2016

La fin de la nature.

Session 2015

L’individu est-il un principe ?

Session 2014

Que peut la matière ?

Session 2013

Peut-on prédire l’histoire ?

Session 2012

Y a-t-il une science des principes ?

Session 2011

Qu’est-ce que connaître le vivant ?

Session 2010

À quoi le langage sert-il ?

Session 2009

À quoi sert l’idée d’inconscient ?

Session 2008

De quoi peut-on faire l’expérience ?

Session 2007

Qu’est-ce qu’une mauvaise méthode ?

Session 2006

Les sciences supposent-elles l’idée de nécessité ?

Session 2005

Peut-on réduire le choix à un calcul ?

Session 2004

La raison est-elle historique ?

Session 2003

Légalité et causalité.

Session 2002

Interprétation et signification.

Session 2001

Peut-on parler de croyances collectives ?

Session 2000

L’idée est-elle une interprétation ?

Session 1999

Discuter et démontrer.

Session 1998

Les normes sont-elles instituées ?

Session 1997

La matière peut-elle penser ?

Session 1996

Y a-t-il une limite au plaisir ?

Session 1995

L’État peut-il créer la liberté ?

Session 1994

L’espace est-il sans qualité ?

Session 1993

La dialectique est-elle une connaissance de l’apparaître ?

Session 1992

L’animal est-il sans raison ?

Session 1991

La mémoire permet-elle d’anticiper ?

Session 1990

Qu’est-ce qui apparaît dans le phénomène ?

HISTOIRE

Épreuve commune

ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON

Composition d’histoire

Session 2024

Session 2023

Luttes populaires et violences. France 1831-1968.

Session 2022

L’État face aux peuples de la Russie et de l’URSS de 1853 à 1991.

Session 2021

Lutter contre l’ordre colonial en Afrique sous domination français et en France métropolitaine, 1871-1962.

Session 2020

Moderniser la Chine, 1842-1949.

Session 2019

Diriger la France en temps de guerre, 1870-1962.

Session 2018

Les États-Unis, puissance mondiale malgré elle ? (1823-1945)

Session 2017

Les institutions de la colonisation et l’Afrique, 1871-1962.

Session 2016

Obstacles et oppositions aux unités nationales allemande et italien (1815-1871).

Session 2015

Presse quotidienne, culture et politique sous la Troisième République.

Session 2014

La question ouvrière aux États-Unis (1860-1953).

Session 2013

Les Français et leur armée de 1851 à 1945.

Session 2012

Populations, pouvoirs publics et hygiène en Europe, de la fin du XVIIIe siècle aux lendemains de la Première Guerre mondiale.

Session 2011

Le travail des femmes en France du début du XIXe siècle à la fin de la Seconde guerre mondiale.

Session 2010

Rapports de domination en Méditerranée (1798-1956) : impérialismes, colonisations et résistances.

Session 2009

L’autorité en France (1848-1958).

Avant 2009, les sujets des épreuves d’histoire étaient distincts.

ENS ULM DE PARIS

Des repères chronologiques étaient proposés avec chaque sujet.

Session 2008

Le facteur religieux dans l’évolution du monde contemporain (de 1920 au début des années 1990).

Session 2007

La famille en France, des années 1880 au début des années 1990.

Session 2006

La place des États-Unis dans le monde (de 1918 au début des années 1990).

Session 2005

La France face à l’Allemagne, de 1870 au début des années 1990.

Session 2004

Révolution et réaction en France de 1870 à 1944.

Session 2003

La société française et la croissance économique de la fin de la Seconde guerre mondiale au début des années 1990.

Session 2002

Les États-Unis et le communisme de 1941 au début des années 1980.

Session 2001

Les catholiques en France de 1848 au début des années 1980.

Session 2000

Être ouvrier en France de la Libération au début des années 1980.

Session 1999

Session 1998

Session 1997

La France et les Français dans le monde de 1919 à 1969.

Session 1996

L’intervention de l’État dans la vie économique et sociale en France de 1848 à la fin des années 1960.

Session 1995 

L’Allemagne, les Allemagnes et les relations internationales de 1933 au début des années 1980.

Session 1994

La société française et la Première Guerre mondiale (1914-1940).

Session 1993

La puissance des États-Unis dans le monde, 1945-1980.

Session 1992

Crise économique, crises sociales (fin des années 1920, années 1930).

Session 1991

Les Français et la République (1870-1946).

Session 1990

L’expansion japonaise depuis 1922.

ENS LSH DE LYON

Session 2008

Riches et pauvres dans les îles Britanniques sous Elisabeth Ire.

Session 2007

La consommation de masse aux États-Unis, de 1917 à 1988.

Session 2006

Terminer la Révolution, 1789-1815.

Session 2005

Révoltes et contestations dans le monde rural français de 1815 à la fin des années 1950.

Session 2004

Les villes en Espagne au XVIe siècle.

Session 2003

Action des grandes puissances et dynamiques nationales au Proche-Orient de 1916 à 1967.

Session 2002

Les missionnaires européens et les colonies de 1830 à 1914.

Session 2001

L’ « intelligentsia » et le régime en URSS, 1941-1991.

GÉOGRAPHIE

Épreuve commune

ENS LSH DE LYON

Composition de géographie

Session 2024

Session 2023

Les agricultures intensives face aux changements globaux.

Session 2022

Les territoires en déclin des États-Unis d’Amérique.

Session 2021

Accès à l’eau et inégalités dans le monde.

Session 2020

Fronts et frontières dans les régions de l’Arctique.

Session 2019

Les littoraux sont-ils des interfaces de la mondialisation ?

Session 2018

Les espaces de faibles densités au Brésil.

Session 2017

Inégalités et migrations dans le monde.

Session 2016

Qu’est-ce qu’une grande ville en Chine ?

Session 2015

Comment les réseaux et les flux liés à la finance recomposent-ils les territoires ?

Session 2014

Les ressources naturelles sont-elles au service du développement en Afrique australe ?

Session 2013

Les espaces frontaliers sont-ils des espaces marginaux ?

Session 2012

Façades maritimes et intégration territoriale dans le Cône Sud.

Session 2011

Transporter les énergies.

Session 2010

Les espaces turcophones dans la mondialisation.

Session 2009

Maîtrise de l’environnement et risques sanitaires.

Session 2008

Mobilités spatiales et développement dans le monde indien.

Session 2007

La ville produit-elle des territoires de pauvreté ?

Session 2006

Pôles, flux et réseaux dans l’organisation de l’espace baltique.

Session 2005

L’eau et les frontières dans le monde.

Session 2004

Vides et pleins dans l’espace de l’Asie du Sud-Est.

Session 2003

Les villes, pôles organisateurs du phénomène migratoire ?

Session 2002

La place des littoraux maritimes et des grands axes fluviaux dans l’organisation de l’espace de quatre pays de l’Amérique latine : Argentine, Brésil, Paraguay et Uruguay.

Session 2001

Les usages des espaces ruraux (hautes montagnes et littoraux exclus) par les loisirs et le tourisme.

LANGUES VIVANTES

ANGLAIS

Retrouvez sur cette page un grand nombre de corrigés des épreuves écrites d’anglais des deux ENS.

ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON

Épreuve commune

Commentaire et traduction d’un texte anglais

Session 2024

Session 2023 (Toni Morrison, The Bluest Eye)

Session 2022 (Ian McEwan, Atonement)

Session 2021 (Wilkie Collins, The Moonstone)

Session 2020 (Margaret Atwood, The Blind Assassin)

Session 2019 (John Irving, A Prayer for Owen Meany)

Session 2018 (Edith Wharton, The House Mirth)

Session 2017 (Benjamin Disraeli, Sybil, or The Two Nations)

Session 2016 (Arundhati Roy, The God of Small Things)

Session 2015 (Julian Barnes, Staring at the Sun)

Session 2014 (W.E.B. Du Bois, The Souls of Black Folks)

Session 2013 (John Steinbeck, The Grapes of Wrath)

Session 2012 (Virginia Woolf, « The Value of Laughter »)

Session 2011 (Oscar Wilde, De Profundis)

Session 2010 (Jim Harrison, Dalva)

Session 2009 (James Baldwin, Go Tell It on the Mountain)

Avant 2009, les sujets des épreuves d’anglais étaient distincts.

LANGUES ANCIENNES

ENS ULM DE PARIS

LATIN

Épreuve commune : version latine

Synopsis

POÉSIE : 2/23
PROSE : 21/23

2024 : Pétrone (prose)
2023 : Sénèque (prose)
2022 : Cicéron (prose)
2021 : Aulu-Gelle (prose)
2020 : Cicéron (prose)
2019 : Pline le Jeune (prose)
2018 : Pétrone (prose)
2017 : Cicéron (prose)
2016 : Quinte Curce (prose)
2015 : Pline le Jeune (prose)
2014 : Sénèque (prose)
2013 : Virgile (poésie)
2012 : Cicéron (prose)
2011 : Fronton (prose)
2010 : Tite Live (prose)
2009 : Pline le Jeune (prose)
2008 : Tibulle (poésie)
2007 : Quinte Curce (prose)
2006 : Sénèque (prose)
2005 : Tite Live (prose)
2004 : Quintilien (prose)
2003 : Pline le Jeune (prose)
2002 : Cicéron (prose)

Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page.

Épreuve commune : traduction et commentaire d’un texte latin

Synopsis

POÉSIE : 6/16
PROSE : 10/16

2024 : Augustin (prose)
2023 : Apulée (prose)
2022 : Tacite (prose)
2021 : Horace (poésie)
2020 : Lactance (prose)
2019 : Ovide (poésie)
2018 : Suétone (prose)
2017 : Sénèque (poésie)
2016 : Tibulle (poésie)
2015 : Ovide (poésie)
2014 : Pline le Jeune (prose)
2013 : Sénèque (prose)
2012 : Ovide (poésie)
2011 : Pline le Jeune (prose)
2010 : Tite Live (prose)
2009 : Apulée (prose)

Épreuve de spécialité : version latine et court thème

Synopsis

Pour la version :

POÉSIE : 11/23
PROSE : 12/23

Tous les textes de thème sont en prose.

2024 : Tacite (prose) – Rousseau
2023 : Lucrèce (poésie) – Montesquieu
2022 : Tite Live (prose) – Yourcenar
2021 : Suétone (prose) — Descartes
2020 : Juvénal (poésie) — Sévigné
2019 : Lucrèce (poésie) — Nicole
2018 : Ovide (poésie) — La Rochefoucauld
2017 : Sénèque (prose) — Saint-Évremond
2016 : Ovide (poésie) — Yourcenar
2015 : Salluste (prose) — Montesquieu
2014 : Tacite (prose) — Voltaire
2013 : Juvénal (poésie) — La Bruyère
2012 : Valère Maxime (prose) — Campion
2011 : Tacite (prose) — Marmontel
2010 : Sénèque (prose) — Fénelon
2009 : Salluste (prose) — Lafayette
2008 : Ovide (poésie) — Condillac
2007 : Tacite (prose) — La Rochefoucauld
2006 : Cicéron (prose) — Vauvenargues
2005 : Properce (poésie) — D’Alembert
2004 : Virgile (poésie) — La Bruyère
2003 : Lucrèce (poésie) — Bossuet
2002 : Tite Live (prose) — Corneille

Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. C’est déjà le cas pour les sujets de thème, sur cette page-ci (l’ensemble des thèmes proposés sont en prose).

GREC ANCIEN

Épreuve commune : version grecque

Synopsis

POÉSIE : 7/23
PROSE : 16/23

2024 : Lucien (prose)
2023 : Euripide (poésie)
2022 : Platon (prose)
2021 : Polybe (prose)
2020 : Xénophon (prose)
2019 : Euripide (poésie)
2018 : Lucien (prose)
2017 : Alciphron (prose)
2016 : Euripide (poésie)
2015 : Aristophane (poésie)
2014 : Lysias (prose)
2013 : Dion Cassius (prose)
2012 : Lucien (prose)
2011 : Xénophon (prose)
2010 : Euripide (poésie)
2009 : Eschine (prose)
2008 : Isocrate (prose)
2007 : Platon (prose)
2006 : Euripide (poésie)
2005 : Lysias (prose)
2004 : Eschine (prose)
2003 : Démosthène (prose)
2002 : Aristophane (poésie)

Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page.

Il manque le sujet de l’année 2012 dans le PDF.

Épreuve commune : traduction et commentaire d’un texte grec

Synopsis

POÉSIE : 6/16
PROSE : 10/16

2024 : Thucydide (prose)
2023 : Aristophane (poésie)
2022 : Démosthène (prose)
2021 : Xénophon (prose)
2020 : Euripide (poésie)
2019 : Platon (prose)
2018 : Eschyle (poésie)
2017 : Aristophane (poésie)
2016 : Xénophon (prose)
2015 : Dion de Pruse (prose)
2014 : Sophocle (poésie)
2013 : Diodore de Sicile (prose)
2012 : Euripide (poésie)
2011 : Platon (prose)
2010 : Isocrate (prose)
2009 : Xénophon (prose)

Il manque le sujet de l’année 2012 dans le PDF.

ENS LSH DE LYON

LATIN ET GREC ANCIEN

Épreuves de spécialité

Version latine

Synopsis

POÉSIE : 6/23
PROSE : 17/23

2024 :
2023 : Ovide (poésie)
2022 : Pline le Jeune (prose)
2021 : Tibulle (poésie)
2020 : Sénèque (prose)
2019 : Quinte Curce (prose)
2018 : Cicéron (prose)
2017 : Pline l’Ancien (prose)
2016 : Aulu-Gelle (prose)
2015 : Manilius (poésie)
2014 : Cicéron (prose)
2013 : Quinte Curce (prose)
2012 : Aulu-Gelle (prose)
2011 : Ovide (poésie)
2010 : Sénèque (prose)
2009 : Valère Maxime (prose)
2008 : Ovide (prose)
2007 : Tacite (prose)
2006 : Cicéron (prose)
2005 : Tite Live (prose)
2004 : Sénèque (poésie)
2003 : Cicéron (prose)
2002 : Lucain (poésie)
2001 : Quintilien (prose)

Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page.

Il manque le sujet de l’année 2001 dans le PDF.

Version grecque

Synopsis

POÉSIE : 6/23
PROSE : 17/23

2024 :
2023 : Lysias (prose)
2022 : Euripide (poésie)
2021 : Ésope (prose)
2020 : Sophocle (poésie)
2019 : Jean Chrysostome (prose)
2018 : Plutarque (prose)
2017 : Xénophon (prose)
2016 : Euripide (poésie)
2015 : Platon (prose)
2014 : Lycurgue (prose)
2013 : Lysias (prose)
2012 : Aristée (prose)
2011 : Eschyle (poésie)
2010 : Aristote (prose)
2009 : Platon (prose)
2008 : Lucien (prose)
2007 : Xénophon (prose)
2006 : Antiphon (prose)
2005 : Euripide (poésie)
2004 : Plutarque (prose)
2003 : Euripide (poésie)
2002 : Isocrate (prose)
2001 : Platon (prose)

Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page.

Il manque le sujet des années 2001 et 2010 dans le PDF.

C. Épreuves orales d’admission

ENS ULM DE PARIS

Oral de français – Épreuve commune

Oral de philosophie – Épreuve commune

Oral d’histoire – Épreuve commune

Oral d’anglais – Épreuve commune

Oral de latin – Épreuve commune et à option / de spécialité

Oral d’histoire ancienne – Épreuve à option / de spécialité

ENS LSH DE LYON

Oral de latin – Épreuve des non-spécialistes